Face à la crise sanitaire liée au covid-19, les grands groupes se mobilisent et s’engagent ! En effet, de nombreuses entreprises françaises ont répondu à l’appel du corps médical mais aussi de la société. Ainsi nous avons choisi de raconter ces histoires inspirantes. Découvrez l’interview d’Antoine Sire, Responsable de l’Engagement d’entreprise et membre du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas.
Quelle(s) initiative(s) avez-vous pris/proposé et comment ont réagi vos collaborateurs ?
La banque fait partie des activités essentielles qui restent mobilisées pendant la crise. Notre premier engagement est de servir l’économie et l’effort a été porté sur ce sujet.
Tous nos collaborateurs travaillent à la fois pour assurer la continuité des flux financiers et des paiements, et pour aider les entreprises et les particuliers à traverser cette période difficile, en leur offrant un maximum de flexibilité et des solutions exceptionnelles.
4000 collaborateurs ont été formés en urgence pour pouvoir proposer à nos clients professionnels et TPE des aménagements de solutions de trésorerie, des reports de remboursement de crédits adaptés, et pour relayer les mesures gouvernementales, en mettant en place le prêt garanti par l’Etat dès le lendemain de l’annonce du Gouvernement.
Sur le plan sociétal, nous avons très vite souhaité contribuer à l’effort de recherche scientifique et avons apporté notre aide à l’Institut Pasteur à hauteur d’1 million d’euros pour soutenir les programmes scientifiques de lutte contre l’épidémie et les recherches pour mettre au point un vaccin. Nous avons aussi été parmi les premiers à répondre à l’appel du Samu social de Paris auprès de qui nous sommes engagés depuis 2012, et initié le mouvement, en leur faisant un don de 20 000 tickets Restaurant pour permettre aux sans-abris et aux personnes en grande précarité d’acheter des ressources alimentaires dans les magasins.
Nos collaborateurs sont très conscients du fait que la banque a un rôle essentiel à jouer de par son activité. Ils considèrent aussi très important que l’entreprise agisse pour la société : c’est à leur demande que nous avons activé nos fonds d’urgence et développement en France, Italie et Belgique pour aider les plus vulnérables (sans-abris et réfugiés) dans cette crise. Ces fonds, initialement créés pour soutenir des victimes de catastrophes naturelles, sont abondés à 100% par BNP Paribas : tout euro versé par un collaborateur est doublé par la banque.
Tous nos collaborateurs travaillent à la fois pour assurer la continuité des flux financiers et des paiements, et pour aider les entreprises et les particuliers à traverser cette période difficile, en leur offrant un maximum de flexibilité et des solutions exceptionnelles.
4000 collaborateurs ont été formés en urgence pour pouvoir proposer à nos clients professionnels et TPE des aménagements de solutions de trésorerie, des reports de remboursement de crédits adaptés, et pour relayer les mesures gouvernementales, en mettant en place le prêt garanti par l’Etat dès le lendemain de l’annonce du Gouvernement.
Sur le plan sociétal, nous avons très vite souhaité contribuer à l’effort de recherche scientifique et avons apporté notre aide à l’Institut Pasteur à hauteur d’1 million d’euros pour soutenir les programmes scientifiques de lutte contre l’épidémie et les recherches pour mettre au point un vaccin. Nous avons aussi été parmi les premiers à répondre à l’appel du Samu social de Paris auprès de qui nous sommes engagés depuis 2012, et initié le mouvement, en leur faisant un don de 20 000 tickets Restaurant pour permettre aux sans-abris et aux personnes en grande précarité d’acheter des ressources alimentaires dans les magasins.
Nos collaborateurs sont très conscients du fait que la banque a un rôle essentiel à jouer de par son activité. Ils considèrent aussi très important que l’entreprise agisse pour la société : c’est à leur demande que nous avons activé nos fonds d’urgence et développement en France, Italie et Belgique pour aider les plus vulnérables (sans-abris et réfugiés) dans cette crise. Ces fonds, initialement créés pour soutenir des victimes de catastrophes naturelles, sont abondés à 100% par BNP Paribas : tout euro versé par un collaborateur est doublé par la banque.
Quels étaient vos engagements sociétaux avant la crise Covid ?
BNP Paribas est engagé pour que l’ensemble de son activité ait un impact positif pour le monde qui l’entoure. Nous avons inscrit les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU dans notre projet d’entreprise et nous intégrons l’engagement dans la société à la fois dans notre activité classique de banque, d’investisseur, dans nos ressources humaines et bien sûr dans nos actions de mécénat et de volontariat.
Nos principaux axes d’engagement sont la transition énergétique et la biodiversité, l’inclusion des jeunes, les nouvelles formes d’entrepreneuriat de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et enfin le développement des territoires où nous sommes implantés.
Ces engagements incluent à la fois une politique destinée à accélérer la transition énergétique (nous sommes la première grande banque du monde à avoir cessé de financer les grandes industries du gaz de schiste et l’une des quatre seules à avoir une échéance ferme de sortie de toute compagnie utilisant du charbon), mais nous avons aussi des engagements sociaux comme par exemple notre soutien à L’Ascenseur, tiers-lieu unique en Europe dédié à l’égalité des chances.
Enfin, nous sommes devenus ces dernières années une grande banque de l’ESS : nous avons commencé il y a plus de 20 ans en soutenant l’ADIE dont nous sommes aujourd’hui le premier financeur et mécène. Plus récemment, en 2018, nous avons créé Act for Impact, un réseau de spécialistes qui nous permet d’accompagner une nouvelle ESS sur quatre en France.
Notre soutien à l’ESS et aux associations se prolonge en cette période Covid avec notamment l’opération Ulule x Act for Impact permettant de lever des fonds à destination de social business qui apportent des solutions précises dans cette crise sanitaire.
Nos principaux axes d’engagement sont la transition énergétique et la biodiversité, l’inclusion des jeunes, les nouvelles formes d’entrepreneuriat de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et enfin le développement des territoires où nous sommes implantés.
Ces engagements incluent à la fois une politique destinée à accélérer la transition énergétique (nous sommes la première grande banque du monde à avoir cessé de financer les grandes industries du gaz de schiste et l’une des quatre seules à avoir une échéance ferme de sortie de toute compagnie utilisant du charbon), mais nous avons aussi des engagements sociaux comme par exemple notre soutien à L’Ascenseur, tiers-lieu unique en Europe dédié à l’égalité des chances.
Enfin, nous sommes devenus ces dernières années une grande banque de l’ESS : nous avons commencé il y a plus de 20 ans en soutenant l’ADIE dont nous sommes aujourd’hui le premier financeur et mécène. Plus récemment, en 2018, nous avons créé Act for Impact, un réseau de spécialistes qui nous permet d’accompagner une nouvelle ESS sur quatre en France.
Notre soutien à l’ESS et aux associations se prolonge en cette période Covid avec notamment l’opération Ulule x Act for Impact permettant de lever des fonds à destination de social business qui apportent des solutions précises dans cette crise sanitaire.
Cette crise vous donne-t-elle une nouvelle manière d’appréhender le business, de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles ambitions ?
Nous pensons depuis longtemps que le profit ne peut plus être le seul indicateur de succès d’une entreprise. Nous avions déjà lancé des chantiers pour construire de nouveaux instruments de mesure pour pouvoir intégrer de manière fiable des objectifs environnementaux et sociaux dans nos actions.
En parallèle, cela fait plusieurs années que nous renforçons la notion de collectif et travaillons étroitement avec les organismes publics, les entreprises et les associations pour avoir un impact positif sur la société. La crise actuelle, qui ne pourra être surmontée que de façon collective, va accélérer la prise en compte de tous ces éléments. Elle nous aura aussi permis d’appréhender différemment le télétravail, dont le recours aura été facilité.
En parallèle, cela fait plusieurs années que nous renforçons la notion de collectif et travaillons étroitement avec les organismes publics, les entreprises et les associations pour avoir un impact positif sur la société. La crise actuelle, qui ne pourra être surmontée que de façon collective, va accélérer la prise en compte de tous ces éléments. Elle nous aura aussi permis d’appréhender différemment le télétravail, dont le recours aura été facilité.
